Association : La France Insoumise répond aux accusations
Dans un article du 21 février 2023, Juste Milieu relayait une information du Parisien publiée le même jour.
Information selon laquelle La France Insoumise n’aurait, dans son association, que trois membres dont Manuel Bompard comme président et Mathilde Panot comme secrétaire.
Le but semblait de laisser une place proéminente (quoique non-officielle) à un Jean-Luc Mélenchon qui pourrait alors diriger dans l’ombre.
Suite à l’article du Parisien, La France Insoumise a publié un droit de réponse.
De quoi éclaircir définitivement la situation ?
Une “ouverture à tous” comme maîtres mots
Les différents articles concernant l’organisation obscure de La France Insoumise ont tendu à montrer un point : tout semble verrouillé et fait pour qu’une poignée de personnes aient le pouvoir.
Le droit de réponse de La France Insoumise veut, au contraire, montrer son “ouverture à tous”, en évoquant plusieurs points.
Selon lui, “la lecture des statuts de l’association, sans une mise en perspective avec la dynamique réelle du mouvement, donne une analyse erronée”.
Voilà qui a le mérite d’être clair.
Ainsi, La France Insoumise se targue de laisser la parole non seulement aux autres figures politiques du mouvement…
… mais également aux centaines de milliers de militants à qui le parti demanderait son avis concernant la vie du parti.
Et les façons de faire sont nombreuses : mise en place d’espaces pour les militants, assemblée représentative…
Pour comprendre la réponse de La France Insoumise, il faut, une nouvelle fois, distinguer le parti de l’association.
L’association a une valeur juridique et ne compte que trois membres (ce que ne semble d’ailleurs pas contester LFI)…
… et c’est elle qui permet au parti d’exister et de compter ses milliers d’adhérents.
Chacun se fera son avis, mais reste à savoir maintenant pourquoi l’élection de Manuel Bompard a été tant cadenassée.
Ceci explique cela ?