Assistants parlementaires : Bayrou renvoyé en correctionnelle
C’est l’une des affaires qui avait ébranlé la Macronie dès son arrivée au pouvoir.
En juin 2017, alors qu’il venait d’être nommé ministre de la Justice, François Bayrou avait été contraint de démissionner.
Il était mis en cause pour avoir utilisé des fonds européens dans le but d’embaucher des assistants parlementaires qui ont finalement travaillé pour le MoDem.
Après sept ans de procédure (ou de délai), la justice est passée à la vitesse supérieure…
… en renvoyant Bayrou en correctionnelle !
Dix accusés du MoDem
François Bayrou n’est pas le seul mis en cause dans cette affaire.
Avec lui, en 2017, deux autres ministres avaient dû quitter leur poste : Marielle de Sarnez (alors ministre des Affaires européennes) et Sylvie Goulard (ministre des Armées).
Comme le révèle un article de FranceInfo du 10 mars 2023, le Parlement européen accuse dix membres du MoDem d’avoir utilisé de l’argent européen…
… pour financer des assistants parlementaires travaillant pour leur parti, de 2009 à 2014.
Le coût de l’opération s’élève aujourd’hui à 1,4 millions d’euros.
Une coquette somme qui met la carrière de François Bayrou dans l’embarras.
S’il a toujours plaidé l’innocence, une potentielle condamnation mettrait à terre toutes ses ambitions pour 2027.
Toutefois, François Bayrou et le MoDem ne sont pas les seuls qui devraient s’inquiéter !
Puisque la justice retombe sur ces vieux dossiers, il est possible qu’elle lorgne de nouveau…
… vers le Rassemblement national.
Le parti était, également en 2017, soupçonné d’avoir utilisé la même magouille politique, ce qui pourrait leur tomber dessus prochainement.
Affaire à suivre…