Alexis Poulin : « Merci Pierre Palmade ! »
L’affaire Palmade n’est pas un fait divers.
Elle est le symbole éclatant d’un monde basculant dans le Moyen-Âge où rois et serfs se côtoient sans vivre ensemble. Cette tragédie est symptomatique d’une déliquescence institutionnelle qui érige pour seule valeur l’absence de véritable égalité entre ses citoyens.
L’accident provoqué par le comédien a permis de mettre en lumière la rupture irrémédiable entre des élites déconnectées des réalités et une opinion publique fatiguée de l’impunité parfois offerte par la célébrité ou le mandat.
Avant de commencer cet article, nous souhaitons avoir une pensée pour les victimes de Pierre Palmade, dont les vies ont été bouleversées et détruites par l’inconséquence d’un toxicomane multirécidiviste.
Que la fête commence !
Dans le film de Bertrand Tavernier, Que la Fête Commence, la scène finale d’un accident de calèche provoqué par des aristocrates au sortir d’une soirée orgiaque, annonce les ferments de la Révolution. Le film se passe sous la régence, et la mort d’une jeune paysanne, niée par les élites du moment n’est qu’un événement invisible de plus vers la lente sécession du peuple contre l’ordre injuste de l’Ancien régime.
L’accident de Palmade peut rappeler à bien des égards cette scène, dont les conséquences ne seront visibles que bien des années après. Au cœur d’un brasier, un événement isolé peut tout faire s’embraser…
Tout est présent dans ce tragique accident pour rappeler combien le moment que nous vivons n’est synonyme que de violence pour une majorité de Français. Le terme même d’accident pose problème car le mot « accident » apporte avec lui l’idée d’un hasard, d’une imprévisibilité. Or, que peut-il se passer quand l’argent, le pouvoir, la notoriété et l’ennui se trouvent mêlés ? Une tragédie programmée par l’idée que certains peuvent se permettre des conduites dangereuses, persuadés qu’ils sont de ne pas appartenir au commun des mortels.
Dans le drame qui a eu lieu, une famille innocente, respectueuse de la loi, protégeant ses enfants, devient victime directe des folies des nouveaux aristocrates de l’époque, stars du showbiz, ultra-riches et rentiers de la République. Devant l’indignation légitime du public se met alors en marche une machine à excuses, propulsée par les médias. Car les membres de nos élites tremblent de se voir accusés pour leurs nombreuses dérives et cherchent alors à protéger la permanence de leurs vies privilégiées, préservées d’un quotidien populaire.
Comme à chaque scandale d’ampleur (pédocriminalité, comptes de campagnes, coffre-fort compromettant) apparaît alors l’allégorie du vice et du cynisme, la nettoyeuse de cet univers gangrené et malsain, la taulière de ces coulisses sordides de notre République défaillante, Mimi Marchand. Celle-ci est immédiatement arrivée à la rescousse, interrompant sa participation à la cérémonie des « Victoires de la Musique » à la minute où elle apprenait l’accident.
N’importe quoi! On est en plein délire. La folie touche tout le monde même les bonnes têtes pensantes qui divulguent n’importe qu’elle information. Franchement affligeant !
Responsabilité – Équithé – Autonomie –
Voilà des mots qui n’ont pas été dénués de sens (heureusement, ils avaient juste été mis sous le tapis).
Nous devrions nous réapproprier les termes des valeurs incontournables que nous voudrions faire renaître.
Soyons toutes/tous garant(e)s pour les enfants d’aujourd’hui et de tous ceux à venir.
Plus de silences impuissants mais des implications dans notre quotidien direct.
Être vivant c’est assumer son rôle de vigie de 1ère ligne !
Et ne laissons plus les politiques, et autres assermenté(e)s, faire leur petites popotes car juste entre eux au Conseil Municipal
Notre pouvoir immédiat se trouve à portée de main et l’union se fait lorsque nous sortons nous impliquer.
Nous avons tous les mêmes besoins essentiels :
Paix – Joie – Amour
Pourriez-vous cesser de salir le Moyen Age!!!!! Découvrez ces 1000ans où justement la Religion Catholique avait mis en application les paroles du Christ où justement les « puissants » respectaient les plus faibles car « image du Christ »: mise au point de l’Hôpital où on soignait les pauvres!), les Hospices où les Petite Sœurs des Pauvres prenaient en charge des Vieux indigents, les Orphelinats sauvant des enfants abandonnés….etc Nos grands cathédrales furent construite par tous les Français du plus Riches aux plus Pauvres; tous regardaient vers le Ciel!!!!