Israël, Palestine : un mandat d’arrêt contre Netanyahou ?

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Benyamin Netanyahou
Crédits photo : Shutterstock

Benyamin Netanyahou, bientôt dans la même situation que Vladimir Poutine ? 

Pour rappel,le président russe fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. 

Ce mandat avait été émis par la Cour pénale internationale (CPI) le 17 mars 2023, soit un an après le début du conflit. 

Sans surprise, la communauté internationale s’était émue de la situation…

Désormais, c’est au tour d’un autre dirigeant (très) exposé actuellement d’être au centre des attentions de la CPI.

Dans un article du 28 avril 2024, Le Figaro estime que le Premier ministre israélien pourrait, lui aussi, faire l’objet d’un mandat d’arrêt ! 

Une campagne diplomatique en cours ?

Allons-nous assister à un retournement de situation entre Israël et la Palestine ? 

Depuis l’attaque du 7 octobre 2023, plusieurs médias alertent sur la situation à Gaza. 

Juste Milieu avait d’ailleurs montré qu’Israël restait sourde aux accusations de risque de génocide qu’avait émis la Cour internationale de justice. 

Pire : Netanyahou n’a pas vraiment dissimulé son envie de rendre inhabitable la bande de Gaza

Tout cela pousse la Cour pénale internationale à sérieusement s’interroger sur la situation et la légalité des agissements du pouvoir israélien. 

Le Figaro révèle ainsi que le Premier ministre, le ministre de la Défense et un état-major israélien pourraient prochainement faire l’objet d’un mandat d’arrêt…

… pour “crimes de guerre” ! 

Face à la situation, Netanyahou ne veut surtout pas perdre la face, alors que l’opposition du peuple israélien ne cesse de s’amplifier à son encontre.

Il a donc engagé “une campagne diplomatique pour parer à cette éventualité”. 

Le Figaro le cite : “Nous ne cesserons pas de nous défendre. Quelle que soit la décision de la Cour, elle n’affectera pas les décisions israéliennes car cela constituerait un dangereux précédent”.

124 pays contre Netanyahou ?

Quelles conséquences pourrait avoir l’émission d’un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou ? 

La réponse est simple. 

Tout pays estimant la légitimité de la Cour pénale internationale devra “appréhender les accusés s’ils entrent sur leur territoire et les livrer à La Haye”. 

C’est ce qu’explique un article de Courrier international du 30 avril 2024

Cela concerne 124 pays à travers le monde, dont les membres de l’Union européenne, la plupart des pays africains et d’Amérique du Sud ou encore l’Australie. 

Les États-Unis, la Russie, l’Inde et la Chine font toutefois partie des pays ne reconnaissant pas la légitimité de la CPI…

… tout comme Israël ! 

De fait, du côté des États-Unis, la pression risque d’être à son comble ! 

Le Premier ministre israélien multiplierait les appels au gouvernement de Joe Biden pour éviter que la CPI n’officialise sa décision.

En même temps, Netanyahou au même niveau que Poutine aux yeux de la CPI, ça ferait tache… 

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Yaen
Yaen
1 année il y a

CPI cours du pipo intersidéral…

Inoxydable
Inoxydable
1 année il y a

Il y aura toujours la guerre là-bas mais ce qui s’y passe actuellement dépasse l’entendement…

Nathalie
Nathalie
1 année il y a

La Cour Pénale Internationale juge en droit. Le procureur de la CPI, dès l’origine du conflit s’est rendu dans les deux pays. En Israel pour rappeler que la CPI avait été créée pour les crimes qui s’y sont déroulés le 7 octobre (génocide), A Gaza pour rappeler qu’aux termes de la Convention de Vienne, le fait d’exposer sa population civile auprès d’éléments stratégiques militaires constituait un crime de guerre et donc, partant, que le peuple gazaoui devrait demander réparation à son propre gouvernement, à savoir le Hamas.
De la même manière, la CPI rappellera que constitue un crime de guerre pour un Etat de na pas abdiquer alors qu’il a manifestement perdu la guerre (un seule ville non gagnée) et d’exposer ainsi sa population civile qui, de la même manière, n’aura de recours qu’envers son propre gouvernement, le Hamas…