Marc Doyer, Olivier Cuzon : nouvelle censure des opposants ?
Le gouvernement passe-t-il à la vitesse supérieure pour tenter de faire taire les voix dissidentes ?
C’est ce que laisse penser le sort réservé à Marc Doyer et Olivier Cuzon.
Le premier tente d’alerter depuis plusieurs années sur les dangers de la vaccination contre le Covid-19 après la mort de sa femme, Mauricette.
Le deuxième est professeur et syndicaliste Sud-Éducation.
Deux profils extrêmement différents…
… du moins en apparence !
En effet, Marc Doyer et Olivier Cuzon ont un étrange point commun.
Tous les deux ont fait l’objet de plaintes émanant du plus haut sommet de l’État.
Quand Macron et Darmanin portent plainte contre des opposants
Le 17 avril 2024, Marc Doyer a été placé en garde à vue.
Comme l’explique un article de Marianne du 18 avril 2024, il aurait laissé “un message vocal, ce 6 avril, sur le répondeur téléphonique du président de la République Emmanuel Macron, considéré comme menaçant par l’Élysée”.
Marc Doyer interrogeait le président sur les effets secondaires du vaccin Pfizer et aurait plaisanté sur la photo d’Emmanuel Macron, muscles saillants sur les réseaux sociaux.
Cela n’a pas du tout plu au chef de l’État qui a directement porté plainte contre Marc Doyer pour menace de mort.
Finalement, un article de Checknews du 18 avril 2024 explique : “La procédure pour appels malveillants et menace de mort a été classée au motif qu’aucune infraction n’a pu être suffisamment caractérisée”.
L’affaire aurait pu s’arrêter là, montrant déjà les méthodes utilisées par l’exécutif français pour faire peur à ses opposants…
Mais, le 21 avril 2024, c’était au tour d’Olivier Cuzon de faire l’objet d’une plainte, cette fois-ci de Gérald Darmanin.
Une véritable “volonté d’intimidation” ?
En octobre 2023, Olivier Cuzon a participé à l’écriture pour Sud-Éducation d’un article collectif sur la pertinence des “classes défense, sécurité globale”.
Ces classes ont été ouvertes au lendemain des attentats de 2015.
Plutôt corrosif sur le sujet, le syndicaliste soulignait l’existence d’ateliers comme la “fouille de cellule pénitentiaire” ou le “tir au pistolet laser”, comme l’explique un article de La Dépêche du 21 avril 2024.
Gérald Darmanin a donc décidé de porter plainte contre Olivier Cuzon pour “diffamation et injure publiques envers la gendarmerie nationale et la police nationale”.
Des accusations que réfute le principal intéressé.
Toujours pour La Dépêche, il précise : “Une plainte déposée au nom du ministre de l’Intérieur en personne, je ne m’y attendais pas, il y a une volonté d’intimidation”.
Même la Ligue des Droits de l’Homme est montée au créneau, s’inquiétant de “l’atteinte au droit à l’expression critique de mesures gouvernementales”.
Tu m’étonnes…
Donc le Policiers, Gendarmes qui ont déjà tellement peur d’intervenir sans se faire accuser de fascistes ou des néonazis ont fait des groupes et des écoles en ce sens? Ce Couzon m’a l »aire d’être un beau gaucho/fasciste lui-même … Pour une fois je donne raison au nain de Jardin étriqué.
Il y a quand même encore des naïfs, pour ne pas dire des imbéciles, qui ne se rendent pas compte que la France glisse irrémédiablement vers la dictature!
Il serait temps de mettre fin à cette dictature qui se confirme de plus en plus…
heureusement que je n’ai pas le numéro du cocaïnomane ou de son caniche moussa, parce que vous ne pouvez pas imaginer la quantité d’injures que je connais et en plusieurs langues.