Une proche de Dupond-Moretti… dans la mafia ?
Hélène Gerhards ne fait pas partie des personnalités les plus connues du grand public.
Ancienne juge d’instruction en Corse, elle officie aujourd’hui du côté de la cour d’appel d’Agen.
Mais si elle est au cœur de l’actualité, ce n’est pas pour ses fonctions.
Hélène Gerhards est mise en cause dans une affaire de “soupçons d’infiltration de la mafia et des détournements de fonds publics” d’après un article de Mediapart du 3 avril 2024.
Un scandale en soi…
… auquel s’ajoute le fait que c’est une amie proche d’Éric Dupond-Moretti !
L’enquête la plus sensible d’une magistrate
Tout commence avec le Petit Bar de Marseille.
Non, il ne s’agit pas d’un lieu convivial mais d’un groupe criminel extrêmement dangereux et actif en Corse.
La police mène l’enquête sur plusieurs membres de cette organisation dont Johann Carta qui est alors mis sous écoute.
C’est dans ce cadre que la présence d’une amie juge est évoquée.
Mediapart précise : “Johann Carta semble même faire pression sur des ouvriers qui travaillent sur le chantier de la villa de la juge Gerhards, que les policiers ont fini par identifier”.
Il n’en fallait pas plus pour ouvrir une enquête sur la juge pour “soupçons d’infiltration de la mafia” et “détournements de fonds publics”.
Mais il y a pire car cette affaire pourrait créer de nouveaux problèmes au gouvernement et plus particulièrement à Éric Dupond-Moretti !
En effet, comme l’explique Mediapart, Hélène Gerhards et le ministre de la Justice sont très proches.
En 2021, lors de la perquisition de son ordinateur, la juge aurait appelé une seule personne : Éric Dupond-Moretti.
Ce dernier ne lui aurait alors pas répondu et Gerhards aurait ensuite nié cet appel.
Plus étonnant encore : alors qu’Éric Dupond-Moretti était cité dans l’affaire d’intimidation le liant à Marie-Laure Piazza…
… l’une des juges assesseures de l’affaire n’était nulle autre qu’Hélène Gerhards.
Alors, comment rebondira le ministre de la Justice après cet énième scandale ?
Pasqua était un exemple assumé. Les autres le sont aussi ou ont des petites mains.
Être politique en fausse démocratie, dans un pays où touts organismes et toutes Administrations sont enregistrés au Registre des Métiers et que nous autres des marchandises puisque sous l’arnaque de
» La fraude du Nom »
Mais bon, cela semble convenir au « plus grand nombre » …
je recommande la trilogie de reportages « mafia et république ».
une belle leçon d’histoire en perspective.