Définition du viol : Macron pas mieux qu’Orban ?
Depuis mars 2022, la Commission européenne se déchire.
Elle a décidé de faire adopter une loi européenne sur le viol.
Le but ?
“Interdire les mariages forcés, les mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel ou encore la stérilisation forcée” d’après un article du Monde du 15 novembre 2023.
L’objectif serait donc de trouver une définition commune du viol…
… mais également d’uniformiser les sanctions.
Malheureusement, plusieurs pays s’opposent fermement à la définition proposée par l’UE, dont la France et la Hongrie !
Le refus de consentement insatisfaisant pour la France
Dans l’article 5 de la loi sur laquelle planche l’UE, la Commission européenne tente d’apporter une définition du viol.
Comme l’explique un article de Mediapart du 20 janvier 2024, “il suffit que la victime « n’ait pas consenti à l’acte sexuel » pour que le crime de viol soit caractérisé”.
Le texte précise : “Seule cette dernière approche permet la protection complète de l’intégrité sexuelle des victimes”.
Plusieurs pays ont d’ores et déjà fait évoluer leurs lois sur le sujet pour s’adapter au mieux à cette nouvelle définition.
L’Allemagne, par exemple, a changé sa loi en 2016.
Idem pour l’Espagne, l’Italie ou encore la Suède.
Mais plusieurs pays traînent la patte, comme la Hongrie, la République Tchèque et la Pologne…
… mais également la France qui estime qu’un viol est un acte sexuel commis sous “la menace, la contrainte, la surprise ou la violence”.
Une définition bien trop restrictive aux yeux de l’Union européenne qui demande à Emmanuel Macron d’évoluer sur le sujet.
Une posture qui dérange fortement l’eurodéputée suédoise Evin Incir.
Cette dernière a affirmé à Mediapart : “Macron est sur la même ligne qu’Orbán, c’est une honte”.
Pour suivre les directives de l’Union européenne, la France est très rarement la dernière.
Mais apparemment, sur ce sujet, c’est un peu plus compliqué !
Je crois que macron ne comprend pas certains mots car si l’acte est « sous la contrainte ou la surprise » c’est bien qu’il n’y a pas eu consentement…
Pour une fois la définition “la menace, la contrainte, la surprise ou la violence” est juste, « n’ait pas consenti à l’acte sexuel » est flou. Cela ne permet en aucun cas de mieux protéger les victimes mais au contraire de faciliter toutes les dérives et permettra à toutes personnes de plaider « l’acte non consenti » peut importe la raison, c’est une pente très dangereuse à une époque où le woke est en pleine exaltation.
En l’occurrence, ce n’est pas à la France (ou la Hongrie) de redéfinir la définition mais à l’EU afin de bien séparer le crime de la partie fine qui tourne au merdier. Si l’objet de contrainte, forçage, menace, disparait c’est juste un camouflet à toutes les victime de viol et une aubaine à tous ceux avec juste l’esprit revanchard.
Pourquoi des hommes sont appelés à se prononcer sur un sujet qui concerne principalement les femmes, Macron n’a jamais parlé en faveur des femmes et des enfants, seul son nombril l’intéresse…
Ce qui m’étonne c’est que Bruxelles a besoin du consentement des pays européens pour la loi sur le viol mais pas pour l’immigration ou bien d’autres sujets !
« Malheureusement, plusieurs pays s’opposent fermement à la définition proposée par l’UE, dont la France » tient donc …. la France pourrait elle s’opposer par exemple contre l’indexation de l’électricté au gaz ? Rooooooo c’est ballot ça …. 🙂
Il faut demander à JEAN MICHEL ce qu’il pense du viol et de la pédocriminalité…….