Cancer du sein : l’ADN bientôt réparable ?
Le mois d’octobre, depuis plusieurs années nommé “octobre rose”, est l’occasion de faire de la prévention contre les cancers féminins.
Parmi eux, le cancer du sein est probablement le plus répandu.
En France, la Ligue contre le cancer dénombre plus de 61 000 nouveaux cas et 900 000 malades en 2023.
Un chiffre inquiétant montrant l’étendue de ce fléau.
Mais un article de Futura du 2 octobre 2023 pourrait redonner une lueur d’espoir.
Une enzyme pour réparer l’ADN ?
L’ADN peut être victime de “cassure double-brin”.
Ces lésions provoquent des dédoublements du génome, pouvant parfois être à l’origine de cancers.
Dans son article, Futura explique que “près de la moitié des cancers du sein et de l’ovaire sont liés à la défaillance de ces systèmes biologiques au cours de la division cellulaire”.
C’est face à ce constat que l’Institut Curie a décidé d’agir…
… et les découvertes que les chercheurs ont faites pourraient bien faire bouger les choses !
Une enzyme, la polymérase theta ou PolꝊ, pourrait servir d’inhibiteur.
Le Dr Raphaël Ceccaldi, chef de l’Institut Curie, explique.
“Nous scrutons les mécanismes que la cellule met en place pour réparer son ADN, permettant notamment la survie des cellules cancéreuses. C’est grâce à la compréhension de tels mécanismes que nous pouvons échafauder de nouvelles pistes pour déjouer le cancer”.
Ainsi, cette enzyme pourrait lutter contre les lésions…
… mais également contre les cellules cancéreuses.
L’ouverture d’une nouvelle porte pour un nouveau traitement contre les cancers du sein et de l’ovaire ?