Qui a gagné le match littéraire Hidalgo vs. Zemmour ?
Qui dit “année présidentielle”, dit “rentrée littéraire bouleversée”…
Généralement, le mois de septembre permet aux écrivains connus et moins connus de faire parler de leur bouquin.
Seule invariable : Amélie Nothomb et son chapeau, que l’on retrouve chaque année, coupe de champagne à la main.
Mais en cette veille d’élections présidentielles, les auteurs dont on parle s’appellent plutôt Schiappa, Blanquer, Zemmour ou Hidalgo.
Au placard les “vrais” écrivains !
C’est une tradition vieille comme les ambitions politiques de Manuel Valls…
… chaque rentrée littéraire précédant une année présidentielle est l’occasion de voir de nombreux politiciens se saisir de leur plus belle plume.
Rien que du côté du gouvernement, 9 ministres ont sorti un livre, comme le pointait cet article du Parisien du 12 septembre 2021.
Mais en cette année 2021, deux noms politiques sortent du lot en librairie.
Petit tour d’horizon.
78 000 exemplaires vendus, 750 00 euros engrangés !
Inévitablement, le premier nom est celui d’Éric Zemmour.
Le journaliste et (peut-être mais on est quand même presque sûr) candidat à la présidentielle fait fureur avec La France n’a pas dit son dernier mot, paru aux éditions Rubempré le 16 septembre dernier.
Comme le révélait cet article de Capital du 22 septembre, les premiers résultats commerciaux sont simplement ahurissants !
Avec pas moins de 78 000 exemplaires vendus en 5 jours, Zemmour se glisse au niveau des cadors des librairies que sont les Dicker et autres Musso.
De plus, en sachant que les éditions Rubempré sont un peu “la maison d’édition” de Zemmour, Capital estime les premiers revenus autour de 750 000 € empochés.
Une paille !
En même temps, la campagne médiatique était massive, bien orchestrée autour de celui que les médias détestent mais adorent recevoir pour faire le plein d’audience
Et pour parer à toute éventualité, 200 000 exemplaires en tout et pour tout ont d’ores et déjà été imprimés.
De quoi éviter la moindre rupture de stock !
Et pendant ce temps, du côté de la maire de Paris…
Un succès plus mitigé pour Anne Hidalgo
Pourtant, elle aura profité d’une exposition médiatique (presque) aussi importante…
… mais les résultats sont bien moins grandiloquents !
Avec Une femme française (Éditions de l’Observatoire), Anne Hidalgo faisait aussi sa rentrée littéraire.
Un livre peut-être plus intimiste, mais qui n’oubliait pas d’évoquer les ambitions présidentielles de la candidate déjà proclamée.
Bon, parlons peu, parlons chiffres…
Un article paru dans L’Opinion du 29 septembre faisait le point.
Le livre de l’élue socialiste “s’est écoulé à moins de 1 000 exemplaires en une semaine selon les données de l’institut GfK.”
Comme quoi, se faire dérouler le tapis rouge dans les médias ne suffit pas à créer artificiellement de l’intérêt dans la tête des lecteurs.
Un premier indicateur sur la campagne à venir ?
Bonjour à tous,
Le livre, La France n’a pas dit son dernier mot est excellent. Je n’ai rien à dire des autres.Eric Zemmour commente la réalité. Les autres nagent dans leur idéologie.
je peux bien lire un livre d’un ministre a condition qu’on y joigne un petit cheque …enfin quand je dis petit , si c’est celui de bruno lemaire j’exige 10 000 euros,une escort girl et une maserati pour la durée de la lecture !
C’est dommage parce que Bruno Lemaire est le seul politique avec un vrai talent d’écriture. C’est pas moi qui le dit mais….Eric Zemmour
Zemmour sera t-il le ZORO qui va sauver la france ?