Buzyn : refus de convocation et mise en examen ?
Décidément, la Cour de justice de la République (ou CJR) n’a pas fini son travail !
Cette instance, la seule compétente en France pour enquêter sur des actes commis par des ministres au cours de leur mandat, tient Agnès Buzyn dans son viseur…
… et la CJR ne semble pas prête de la lâcher !
Gérard Davet et Fabrice Lhomme, dans leur article du 10 septembre 2021 paru dans Le Monde, mettent en lumière des informations cruciales sur cette enquête.
Une possible mise en examen pour Agnès Buzyn ?
L’ex-ministre des solidarités et de la santé, de mai 2017 à février 2020, a été convoquée ce vendredi 10 septembre à 9 heures par les magistrats instructeurs de la CJR.
Une convocation qui n’est pas sans rappeler celle d’Éric Dupond-Moretti, il y a quelques semaines.
Le ministre de la Justice en était sorti avec le statut de “mis en examen”.
Ce qui ne l’empêche pas de rester en poste…
… mais c’est un autre débat.
Pour quelle raison Agnès Buzyn est-elle devant la Justice ?
Janine Drai, Bruno Lavielle et Catherine Schneider, les trois juges de la CJR, reprochent à Agnès Buzyn “sa gestion de la crise liée au Covid-19, et notamment l’absence d’anticipation de son administration”.
Faisons un petit bond en arrière…
Nous sommes le 24 janvier 2020.
Agnès Buzyn s’exprime au sujet de cette curieuse maladie qui menace du côté de la Chine.
“Les risques de propagation du coronavirus dans la population sont très faibles.”
Encore un petit bond…
Nous sommes le 16 février 2020.
La première vague de Covid-19 menace à l’horizon et nul ne peut encore mesurer le danger qui nous guette !
Pourtant…
Agnès Buzyn quitte officiellement ses fonctions de ministre pour préparer la campagne des élections municipales à Paris, pour laquelle elle est chargée de représenter LREM suite à la défection “olé olé” d’un Benjamin Griveaux peu amène de préserver son intimité…
La logique est au rendez-vous !
Une pandémie menace mais la ministre de la Santé quitte son poste pour s’engager dans une élection perdue d’avance.
Et le clou du spectacle…
Nous sommes le 17 mars 2020.
Agnès Buzyn donne un interview à Arianne Chemin, journaliste au Monde.
Ce qu’elle déclare bouleverse tout…
“On aurait dû tout arrêter, c’est une mascarade. […] Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au président sur la situation.”
Pourtant, le 24 janvier, Agnès Buzyn déclarait devant les caméras qu’il n’y avait aucune raison de paniquer.
Mensonge, contradiction, perte momentanée de mémoire ?
Résultat ?
Une potentielle mise en examen à l’issue de sa convocation.
Et les deux motifs retenus sont clairs : “abstention volontaire de combattre un sinistre” et “mise en danger de la vie d’autrui”.
Mais ça n’est pas tout…
Tout ça, après une première convocation qu’elle a refusée !
Non contente d’être à l’origine d’une enquête qui sent le soufre, Agnès Buzyn a refusé une première convocation !
En janvier 2021, elle a été nommée “envoyée du directeur général pour les affaires multilatérales” à l’OMS.
Joli recasage !
Et comme on l’apprend dans le papier du Monde évoqué en début d’article : “Mme Buzyn n’avait pas déféré à une première convocation de la CJR, au mois de juillet ; une dérobade peu appréciée par les enquêteurs.”
Conséquence ?
“Les magistrats ont donc dressé un procès-verbal de non-comparution visant l’ex-ministre, avant de lui faire parvenir une nouvelle convocation.”
Vous avez dit suspect ?
[…] L’ex-ministre de la Santé est sous le coup d’une possible mise en examen, comme Juste Milieu vous le disait dans cet article. […]
Responsable mais pas coupable, refrain bien connu …..
Bref comme ils se sont voté une loi comme quoi ils ne sont pas responsables des décisions qu’ils auraient prises.voir tous les scandales ,sang-contaminé ,vaccins hépatite,et certains médocs!
Encore une singerie qui ne débouchera sur rien
on amuse le bon peuple
Le CJR va les condamner sévèrement , cela va être terrible, c’est sûr ils vont finir au conseil constitutionnel, les pauvres.
VERDICT:
Responsables mais coupables
Quelle indignité monsieur Juste