Les Républicains : un invité surprise pour la primaire
Michel Barnier, Valérie Pécresse, Philippe Juvin et Éric Ciotti.
On pensait tenir le tiercé définitif des candidats à la primaire des Républicains.
La liste était d’autant plus claire que Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez ont récemment clarifié leur position en confirmant qu’ils ne se jetteraient pas dans la bagarre.
On se disait donc qu’on allait pouvoir attendre paisiblement la fin du mois de septembre pour connaître le candidat définitif de la droite aux présidentielles 2022.
Faux !
Un invité surprise de dernière minute vient d’officialiser sa candidature.
Et je sens que ça va vous plaire…
Un entrepreneur à succès, soutien de François Fillon en 2017
Cette candidature surprise a notamment été évoquée dans un article du Figaro du 30 août 2021.
Une candidature d’autant plus surprenante que notre homme, malgré sa bonne réputation dans les milieux économiques, n’a pris sa carte des Républicains que vendredi 27 août…
… pour officialiser sa candidature dans la foulée !
Le nom de ce candidat ?
Denis Payre !
Mais qui est-il et d’où vient-il ?
“Denis Payre avait déjà goûté un peu à la politique en lançant, il y a une dizaine d’années, le mouvement Nous Citoyens. Père de quatre enfants, originaire de Lyon, il aspire à agir concrètement.”
Aujourd’hui, il est à la tête d’une entreprise spécialisée dans le stockage d’énergie grâce à l’hydroélectricité.
Voilà pour les premiers détails offerts par Le Figaro.
Sur un plan plus politique, l’ami Denis met en avant son parcours d’entrepreneur chevronné et sa vision d’un monde de l’entreprise dont “La plupart des élus ont une connaissance limitée […]”.
Et ça n’est pas tout !
Plusieurs grands thèmes pour la candidature de ce “challenger”
Outre ces premiers éléments, Denis Payre souhaite faire la différence en choisissant des chevaux de bataille assez différents de ceux des autres candidats à la primaire.
“Denis Payre veut aussi faire campagne sur les questions de concurrence entre pays développés et pays émergents.”
Mieux : il milite pour un “contrat mondial” afin de rééquilibrer la compétition internationale mais aussi dans le but de favoriser le développement des emplois industriels en France.
En somme, cette candidature de dernière minute bouscule un peu les codes.
Difficile cependant de voir l’ami Denis s’imposer au bout de ce sprint politique…