La première centrale solaire orbitale arrive dans l’espace
L’espace est probablement l’endroit de tous les futurs développements scientifiques.
L’institut de technologie de Californie a annoncé le 3 janvier 2023 l’envoi dans l’espace d’un démonstrateur permettant de connaître les possibilités d’une centrale solaire en orbite.
Une avancée technologique majeure, damant le pion à plusieurs puissances cherchant à développer le même principe.
Des recherches complexes sur l’énergie solaire
Une large partie des ressources de la Terre est aujourd’hui connue et exploitée (ou non) par l’Homme.
Et dans ce domaine, le Soleil fait figure d’Eldorado…
De fait, la recherche solaire fascine, de son côté, autant les Américains que les Européens, les Chinois et les Japonais.
Dans ce duel permanent, il semble bien que le pays de l’oncle Sam prenne de l’avance avec l’envoi de cette centrale solaire.
Né en 2011, le projet Space Solar Power Project (SSPP) avait déjà été testé sur Terre avant que son expérimentation ne se poursuive, cette fois dans l’Univers.
La mise en orbite a débuté le 3 janvier 2023, quand le Falcon 9 Transporter-6 a décollé de Cap Canaveral.
Un article du site Futura publié en date du 10 janvier explique que l’opération, quant à elle, est menée par le constructeur Momentus.
Toujours d’après cet article, il n’est pas dit que l’opération soit une réussite.
Toutefois, le codirecteur du projet n’hésite pas à affirmer : “Qu’importe ce qu’il va se passer, ce prototype est un pas en avant”.
Il faut dire que cette mission n’est pas minime !
Divisée en trois sections, elle a pour finalité d’emmagasiner l’énergie solaire et de la retransmettre sous forme de signal micro-onde (rien à voir avec votre appareil électroménager).
La structure de la centrale est constituée de 32 émetteurs, permettant d’éviter une diffusion trop importante des ondes.
Un concept complexe mais qui peut signer le renouveau de l’énergie !
Tout cela bien évidement sans aucun impacte sur la faune et la flore terrestre ne soyons pas complotiste…
Une étude de la nasa publiée en 1978 discutait le cas d’une centrale solaire orbitale capable de délivrer au sol une puissance de 5 gigawatts (à partir de 75 gigawatts de lumière solaire captée). Elle exigeait une antenne d’émission de 1 kilomètre de diamètre placée en orbite et une antenne de réception au sol de 13 x 10 kilomètres (un peu plus que la superficie de Paris), si la transmission d’énergie se faisait avec un faisceau micro-ondes dont la fréquence est de 2,45 gigahertz.
La fréquence de 100 gigahertz pourrait être un bon compromis : l’antenne en orbite aurait alors 30 mètres de diamètre, et serait associée à une surface de captage au sol de 3,6 kilomètres de diamètre (cent douze fois le diamètre de l’antenne), soit une superficie au sol de l’ordre de 10 kilomètres carrés.
Les technologies employant des micro-ondes peuvent s’avérer dangereuses lorsqu’elles dépassent une certaine puissance. C’est pour cela que les techniciens télécoms qui interviennent sur les antennes GSM ne s’en approchent que lorsqu’elles sont désactivées.
Dans le cas des faibles doses, comme pour les téléphones portables, certaines études supposent une nocivité mais ne la démontrent pas jusqu’à présent. Ces études n’emportent pas l’adhésion de la plupart des spécialistes, mais certaines de ces études sont financées par les opérateurs.