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Plainte contre Bastien Vivès pour diffusion d’images pédopornographiques

Le dessinateur Bastien Vivès est sous le coup d’une plainte pour diffusion d’images pédopornographiques.
Bastien Vivès

Crédits photo : MAXPPP - Paul Barlet / Le Pictorium

Le cas Bastien Vivès fait réagir.

Invité au 50ème festival d’Angoulême, dont la présidence sera assurée par Alexandre Astier, le dessinateur était censé assurer une carte blanche.

Mais ça, c’était avant la déferlante populaire des réseaux sociaux qui ont demandé l’annulation de sa venue.

Ses œuvres sont en effet hautement contestables car elles mettent en scène des enfants dans des relations sexuelles, allant jusqu’à l’inceste et au viol. 

Le 20 décembre, RMC s’est fait le relai d’un tout nouveau tournant dans cette affaire.

En effet, Bastien Vivès est désormais sous le coup d’une plainte pour diffusion d’images pédopornographiques.

Deux de ses éditeurs sont également mis en cause.

Trois bandes dessinées mises en cause

L’association Innocence en danger lutte depuis 1999 pour protéger les enfants de toutes les formes de violence, y compris sexuelles.

C’est dans ce contexte que l’association s’est énormément investie, dénonçant à plusieurs reprises le travail de Bastien Vivès.

Le dessinateur est en effet connu pour ses livres mettant en scène des enfants dans des contextes extrêmement ambigus

Trois ouvrages sont ainsi mis en cause : La Décharge mentale, Les Melons de la colère et Petit Paul.

Cette troisième bande dessinée avait d’ailleurs été retirée des ventes par plusieurs libraires. Une plainte avait été déposée mais elle n’avait jamais abouti. 

Mais ce n’est pas tout ! 

Certains propos de Bastien Vivès avaient largement créé la polémique, notamment quand il parlait de l’inceste dans une vidéo supprimée depuis pour Madmoizelle : “Moi déjà, l’inceste ça m’excite à mort. Pas celui de la vraie vie, mais celui raconté, je trouve ça génial”.

Depuis l’annonce de sa venue à Angoulême, les pétitions s’étaient multipliées pour demander l’annulation de sa prestation.

Non seulement les signataires ont obtenu gain de cause mais les choses sont même allées encore plus loin. 

Les deux maisons d’édition, Glénat et Les Requins Marteaux, sont également sous le coup de la plainte.

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Philippe
Philippe
1 année il y a

Gotlib, Reiser, et vuillemin sont nés au bon moment…

Inox
Inox
1 année il y a

C’est ça le monde des LGBT, on laisse des tordus publier n’importe quoi et ensuite on se rend compte qu’il est allé trop loin.

Delatour
Delatour
1 année il y a
Répondre à  Inox

Exactement !

Anouchka Maillard
Anouchka Maillard
1 année il y a
Répondre à  Inox

Inox,
Il faut vous renseigner. Les LGBT n’ont rien à voir avec des déviances sexuelles. Où allez-vous chercher ça? C’est du sexisme ce que vous dites.

Sisi
Sisi
1 année il y a

Une personne ouvertement à tendance pédophile écrit un livre flirtant avec la pédophilie. Qqun le lit et décide de le publier. Puis une équipe s’occupe de la couverture, ventes, relectures, pub, ect… Ça choque personne dans les maisons d’édition?? Pourquoi??Combien il y a t il de pédocriminels en France? Est-ce une nouvelle normalité que l’on cherche à imposer? Si les chiens se mettaient à violer les chiots, nous dirions que cette race a un problème. Mais nous humains allons à l’encontre des lois naturelles de toutes sortes de manières pour assouvir nos penchants et déséquilibres. Et ce qui est dérangeant c’est cette normalisation des choses anormales, immorales, déséquilibrés et autres folies. Mais merci à tous les psy et philosophes du  » qu’est ce que la normalité ?  »  » ce qui compte c’est toi, toi, toi et ton bonheur. On s’en fout de l’équilibre sociétale »

Betsy
Betsy
1 année il y a
Répondre à  Sisi

Tout est logique dans leur plan d’extermination de la plèbe envahissante (cf. Jean-Paul Brighelli « la fabrique des crétins » ou Marion Sigaut « La destruction de l’homme par la corruption des enfants »).

Et que dire au sujet de leur nouvelle proposition d’alimenter l’humanité avec des dépouilles humaines ?
Faudra-t-il réhabiliter les condamnés pour cannibalisme et leur ériger des gods géants sur les places publiques en guide d’hommage à leur courant précurseur ?
Et que dire des effets délétère de la chair humaine sur le métabolisme humain ??

Ce monde est complètement désaxé, éviter de se reproduire pour en faire leur « chair à canon » est finalement l’acte le plus humaniste qu’il soit à ce jour !

Betsy
Betsy
1 année il y a
Répondre à  Sisi

Si l’egotisme rendait heureux, ça fait longtemps que le monde se taperait dessus h24, et surtout, ça se saurait !

Il n’y a que sur les QI < à leur IMC que ces "professionnels" ont de l'influence !
De toute façon, les rêveurs PAYENT volontiers pour que leur soit vendu "l'homme providentiel" : ils sont donc tous satisfaits les uns des autres, et surtout d'eux-mêmes.

Clairette
Clairette
1 année il y a

Attention Rémy, je te suis depuis un moment et j’apprécie beaucoup tes contenus et ton travail d’investigation, et je n’ ai jamais commenté sur ce site, mais attention à ce sujet très délicat sur un auteur qui est clairement dans la provocation, l’exagération et le grotesque… Rappelons qu’il n’est sous le coup d’aucune accusation concrète et que seuls sont incriminés des dessins caricaturaux et des propos certes très limites, mais souvent sortis de leur contexte ou remontant à une époque où il était post-adolescent sans doute névrosé… Mais il fait un bouc émissaire idéal pour un combat évidemment justifié mais dont les vrais coupables sont bien protégés ! Oui ses propos (sur lesquels il s’est exprimé ces jours-ci) et une partie de son travail peuvent choquer – à raison, mais je pense que la grande majorité des gens qui l’attaquent n’ont pas lu les bd en question : je ne les ai pas lues en entier car ce n’est pas mon délire, mais il suffit de les feuilleter avec un peu de jugeotte et de culture (et de connaissance de l’autre facette de son œuvre) pour le comprendre : on est clairement dans le grotesque ! Aujourd’hui on interdirait Reiser ou Gotlib… Vivès va encore plus loin et c’est souvent plus que douteux c’est vrai (surtout ses trollages d’ado attardé dans certaines interviews), mais rien à voir avec les scandales types Balenciaga ou ceux dénoncés par Karl Zéro… C’est très bien que ce sujet très grave de la pédocriminalité soir de plus en plus pointé du doigt, mais attention à ne pas hurler tout de suite avec les loups : ici on parle de dessins pour adultes dans des bds vendues sous plastique… Il y a là un glissement qui semble très dangereux (cf. cette pétition signée en grande partie par des activistes féministes ou LGBT+ qui demandent au festival d’Angoulême de créer une « charte » pour s’assurer que toutes les oeuvres sélectionnées respectent les minorités etc… Bref l’avènement du politiquement correct dans une forme d’art sensée être libre et potentiellement subversive)

Voilà, je commente rarement mais j’espère que tu pousseras un peu l’investigation avant de faire une vidéo reprenant les mêmes infos que le reste des médias !

(je précise que je ne connais pas cette personne, ne l’ayant jamais rencontré, mais ayant suivi son « œuvre » depuis ses débuts étant férue de BD – et ayant décroché justement suite à ses délires trash-glauques mais en gardant un certain recul)

Bien à toi 🙂

Thomas Savary
Thomas Savary
1 année il y a

Je ne connais pas l’œuvre de Bastien Vivès, donc que ce que je vais écrire ne soit pas interprété comme une défense particulière envers celle-ci et son auteur. Vu de loin, ce que je tends à penser, donc, c’est qu’il ne s’agit que de dessins et de texte, et qu’il serait probablement difficile d’y voir une apologie de l’exploitation sexuelle d’enfants — sinon, comment aurait-il pu être publié à notre époque ? En somme, c’est au pire l’expression de fantasmes, mais de fantasmes sans victimes. Je ne dis pas que c’est beau, je ne dis pas que c’est noble. Je remarque simplement que l’on peut dans les romans policiers, dans les films, mettre en scène des enfants assassinés, torturés, découpés en morceaux, psychopathes, assassins, possédés par des démons sans qu’en ma connaissance les associations de protection de l’enfance montent au créneau, ou alors sans que les médias relaient dans ce cas leur action et qu’on en entende parler. Est-ce qu’il faudrait interdire ces représentations violentes ? Bien sûr que non, dans la mesure où précisément il n’y a pas de victimes, et que je n’estime pas que les œuvres de fiction concernées constituent en soi une apologie de ces violences atroces. Elles jouent sans doute bien plutôt un rôle d’exutoire et de catharsis.

En tout cas, il semblerait que le sexe soit bien plus diabolisé que les pires formes de violence physique, y compris contre des enfants… Pour ma part, je trouve cela étrange, en fait de hiérarchie du mal, et pour tout dire pas vraiment sain, et que cela en dit long sur le puritanisme qui irrigue la société étasunienne, et désormais la nôtre, puisque nous subissons joyeusement l’impérialisme culturel de Washington.

Clairette
Clairette
1 année il y a
Répondre à  Thomas Savary

Tout-à-fait d’accord !!

moi
moi
1 année il y a

et dire qu’il y en a dans les bobos qui vont encenser ce genre de personnage

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