Déclaration des ministres : les surprenants droits d’auteur de Marlène Schiappa
Les déclarations d’intérêts des ministres auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) sont souvent très intéressantes.
Elles permettent, en effet, de mettre le doigt sur certains éléments plutôt cachés de la vie de nos politiques.
Aujourd’hui, c’est la déclaration de Marlène Schiappa qui attire toute notre attention.
Outre la quasi-validation de son pseudonyme Marie Minelli en une déclaration, les revenus de la ministre interrogent.
Plus de 30 000 € de droits d’auteurs chez Stock !
C’est une certitude : Marlène Schiappa est une auteure prolifique.
Avec pas moins d’une dizaine de livres à son actif, des ouvrages écrits durant ses différentes nominations au sein du gouvernement, il y avait de quoi se poser des questions sur sa quantité de temps libre au quotidien….
Mieux : cette boulimie littéraire se conjugue avec une certaine infidélité vis-à-vis des maisons d’édition dans lesquelles Marlène Schiappa publie ses livres.
Au total, on dénombre 8 maisons d’édition différentes dans sa déclaration de 2022 à la HATVP.
Prenons un exemple parmi tant d’autres…
Marlène Schiappa est l’auteure de quatre livres publiés chez Stock, maison d’édition historique.
Et pourtant, les revenus déclarés par l’ancienne ministre déléguée sont tout bonnement impressionnants.
Entre 2015 et 2016, elle aurait touché 30 000 € nets de droits d’auteurs…
… et pas moins de 32 436 € en 2018.
Des sommes rondelettes qui s’ajoutent à ses salaires de ministre et/ouou de conseillère mais également aux autres droits d’auteurs qu’elle a gagné chez d’autres maisons.
Et oui, la liste est longue comme le bras :
– Editions Grasset : 15 500 € entre 2018 et 2022 ;
– La Musardine : 1 544 € en 2019
– Leduc Editions : 1 757 € en 2019 ;
– Eyrolles : 326 € en 2019 ;
– Edi8 : 189 € en 2018 ;
– Editions L’Aube : 500 € en 2019 ;
– L’Observatoire : 12 000 € en 2022 ;
– Autres droits d’auteur : 8 767 € en 2020.
Une chose est sûre : la vie d’auteure rapporte gros !
Quelle tristesse de voir juste milieu au niveau de « France Dimanche »