Chantage à la sextape : le maire de Saint-Etienne exclu des Républicains
Qui c’est les plus forts ? Clairement pas les Verts en ce moment !
Et je ne parle pas d’EELV, pas là en tous cas.
Depuis fin août et les révélations de Mediapart, le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau, a mis la lumière sur la ville…
… mais pas pour les bonnes raisons !
Une sordide affaire de chantage à la sextape sur son premier adjoint, Gilles Artigues, en étroite collaboration avec un autre de ses adjoints, Samy Kéfi-Jérôme.
Vous aimez les histoires de mafia ?
Vous allez être servis !
Des faits remontant à 2015
Remontons un petit peu le temps pour revenir en 2014, année de l’élection de Gaël Perdriau au poste de maire de Saint-Etienne.
Pour arriver à cette fonction, il s’allie avec le candidat de centre droit/UDI : Gilles Artigues.
À la prise de fonction de Perdriau, Artigues devient tout naturellement premier adjoint du maire.
Et très rapidement, un piège se referme autour de cet adjoint, surpris dans le cadre d’une sextape avec un jeune escort boy.
Ça fait tache pour un défenseur de la Manif Pour Tous…
Artigues est notamment persuadé d’avoir été drogué à son insu. Et dès 2015, un véritable chantage s’opère.
Le nom de Samy Kéfi-Jérôme, un autre des adjoints du maire, est immédiatement mis en avant avec une question essentielle : Gaël Perdriau était-il au courant de cette machination ?
Si le principal intéressé ne cesse de démentir… Des enregistrements audio, eux aussi sortis par Mediapart, semblent prouver le contraire !
Sur ces enregistrements, le maire et son conseiller parlent très ouvertement de cette sextape, laissant peu de place au doute.
Et pour couronner le tout…
L’affaire semble prendre un nouveau tournant quand on apprend que, pour acheter le silence des adjoints, quatre responsables d’association ont été mis en examen…
… pour détournement de fonds publics !
Deux subventions sont mises en cause, pour un montant de 40 000 €, soit 20 000 € chacune.
Ces subventions auraient donc été versées à Samy Kéfi-Jérôme et son conjoint de l’époque, Gilles Rossary-Lenglet. Ce dernier est d’ailleurs le seul à reconnaître les faits.
Le 11 octobre dernier, Gaël Perdriau a été définitivement exclu des Républicains.
Lui qui en était, il y a moins d’un an, le vice-président, est aujourd’hui également en retrait de la Métropole…
En attente d’une démission de la mairie cette fois ?