Trump contre Biden : ce que les médias ne disent (presque) pas
Crédits photo : Bloomberg Getty Images
C’est l’une des rares actualités à avoir (presque) réussi à éclipser le coronavirus…
… les élections américaines !
Depuis le 3 novembre 2020, date de l’élection, les médias internationaux sont devenus la caisse de résonance de ce qui se passe chez l’Oncle Sam.
Et que dire…
Regardons un peu ce qui s’est dit en France.
Que Donald Trump ne soit pas leur meilleur ami, on avait compris.
Mais de là à réserver des traitements aussi différents aux deux candidats, ça surprend.
Qui a volé qui ?
Grossissons un peu le trait.
Donald Trump accuse Joe Biden d’avoir volé l’élection.
Pour les médias, aucun doute : c’est un scandale !
“40 jours surréalistes qui ont abîmé la démocratie américaine”, nous dit Ouest-France le 16 décembre 20201.
“Face à ses fidèles, Trump crie toujours à la fraude”, assure Le Parisien dans un article du 6 janvier dernier2.
Mieux : dans ce même article, il est dit qu’une “carte populiste est jouée autant que possible”.
C’est sans appel !
Trump a perdu.
Ses doutes et accusations sur l’issue du vote sont un déni de démocratie.
Pourtant, en novembre 2016, Le Monde faisait moins de manières concernant la défaite de Hillary Clinton.
“Election américaine : comprendre les soupçons de fraude électronique”3.
Puis y’avait rien à dire : c’était scientifique !
“Des scientifiques alertent Hillary Clinton sur une possible fraude”, titrait BFMTV.com le 23 novembre 20164.
Cette fois, pas de carte populiste, pas de “démocratie fragilisée”5, etc.
Légère différence de traitement…
Et ce n’est pas tout !
Le Capitole envahi : “chaos”, “actes terroristes”, etc.
Oui mais… Hong Kong ?
C’était la valse médiatique des anciens présidents américains.
George W. Bush dit que “Les résultats d’élections ne sont ainsi contestés que dans les républiques bananières”.
Barack Obama parle d’un “moment de déshonneur et de honte”.
Et enfonce le clou : “L’histoire se souviendra des violences”.
Pour Jimmy Carter, c’est une “tragédie nationale”.
Enfin, le présentateur vedette Jimmy Fallon nous dit que “Ce qui est arrivé aujourd’hui était du terrorisme.”
Mais que s’est-il passé ?
Des manifestants pro-Trump sont entrés dans le Capitole.
Symboliquement, c’est fort, c’est grave.
On est d’accord.
D’ailleurs, dans un article du 7 janvier, on n’y va pas de main morte chez RTL6.
“Chaos à Washington”, “climat insurrectionnel”, “violences inédites”, “coup de force”, “théories du complot avancées depuis deux mois par le président républicain”…
Remontons à juillet 2019 et l’envahissement du parlement par des manifestants à Hong Kong.
RTL titre : “Les manifestants hostiles au gouvernement envahissent le Parlement”7.
Dans l’article, il est fait mention d’une “journée agitée” et d’un “anniversaire musclé”.
Bel écart de sensibilité chez RTL…
Chez les autres ? On était aussi bien moins enflammés sur cet évènement.
“Hongkong : le Parlement envahi par des manifestants” pour Le Monde (1/07/19).
“Manifestations monstres, invasion du Parlement : que se passe-t-il à Hong Kong ?” pour BFMTV.com (2/07/19).
“Chaos” d’un côté, “journée agitée” de l’autre.
Vous avez dit “parti pris” ?
Partis pris médiatiques à tous les étages
Que l’on soit bien d’accord.
Le but n’est pas de montrer que Trump a raison ou tort, que Biden a gagné ou pas.
Concentrons-nous simplement sur les différences de traitement forcément suspectes.
Au-delà des élections américaines…
Au-delà du teint orangé de l’ami Donald et des rides bien cachées de tonton Joe…
La grande perdante dans cette histoire, c’est la confiance médiatique.
Comment accorder un brin de confiance à des médias, français notamment, qui n’hésitent plus à fonctionner différemment selon les personnes et les sujets ?
Un pompier qui éteint un feu plutôt qu’un autre, c’est chiant.
Alors des journaux, parfois subventionnés par les impôts, qui font pareil, voire qui allument d’autres feux…
… c’est chiant au carré.
la politique n’est jamais propre, presq mieux pas en faire,en attendant le corumpu a trouver son compte et a mon avis il sera oublier, l’home au mauvais comportement agressif grossier grande gueule, et plus, l’amerique à des provinces états dangereux il faut moderer son langage a travers ce monde
Bof, un peu décu , le sachant déja sur les merdias , de leur hypocrisie , je m attendais a plus de révelations sur bidon et TRUMP.
Bonjour Guy,
Merci pour le commentaire !
D’autres articles et vidéos arrivent sous peu…
Bonne journée,
Rémy de Juste Milieu
TRUMP Force et Honneur
Bidet Biden ça sent le cramé
En espérant que Donald mette le feu au buché
« Et remette les pendules à leurs places » a que JOJO
La propagande mediatique aux US (opinion publique oblige) vire depuis un moment au harcellement moral. Triste spectacle que nous livrent les soient disant « democrates » de la plus grande démocratie. Merci Remy drôle, intelligent et juste(milieu).
Moi tu m’connais, je me réfère toujours à l’histoire. Georges Walker Bush a volé sa première élection (mais pas la seconde, c’est marrant ça) et tout le monde s’est tu. Ben là c’est pareil si ça se trouve.
Vive le covid ! Ce gentil virus nous a permis de repérer les abrutis et les vaccinés masqués sans obligation à l’extérieur.
Grâce au coronarnaque, on a pu s’apercevoir qu’en fait il n’y a jamais eu de démocratie, mais plutôt une démocrasse ! Mais qu’à présent, le pouvoir ne se cache plus pour nous le démontrer.
Les conspirationnistes, élites ordinaires du bon sens et de la prospective sont devenus les ennemis du bon peuple instruit, lâche et couillon qui veut donner raison à ses bourreaux !
Covid19, Christ nouveau du 21 ème siécle avec sa horde de scientifiques corrompus, « ceux qui savent », nouveau clergé de l’invisible bestiole, covid19 donc, c’est la religion scientifico-politico-policère des temps nouveaux qui ne saurait souffrir du moindre blasphème des mal-disant, Gilets Jaunes surtout..
Les complotistes doivent donc être éliminés avec le précieux concours de tous les journalistes mainstream, chiens de garde des ordures comploteuses contre l’humanité.
La presse écrase les consciences pour en tirer l’encre rouge des « unes » de la honte.