Quand la surveillance change de camp… mais pas d’objectif.
C’est une nouvelle qui fait grincer des dents jusqu’à Tel-Aviv.
Le groupe israélien NSO, éditeur du tristement célèbre logiciel espion Pegasus qui avait défrayé la chronique dès juillet 2021 après les révélations du consortium de journalistes Forbidden Stories, vient de passer sous la direction d’un certain David Friedman.
Un inconnu au bataillon ? Pas vraiment !
Friedman est surtout connu pour être l’ancien ambassadeur des États-Unis en Israël mais aussi et surtout l’avocat historique de Donald Trump.
Selon Les Échos dans un article du 10 novembre 2025, cette reprise s’inscrit dans une vaste opération de “redressement d’image” après les scandales à répétition liés à Pegasus, accusé d’avoir servi à espionner des journalistes, militants et même des chefs d’État.
Objectif affiché : “moraliser” l’usage du logiciel et séduire à nouveau les gouvernements occidentaux.
Coup stratégique ou aveu de Trump sur ses intentions ?
Malgré toutes les belles promesses…
… difficile d’y croire quand on sait que Friedman, fervent défenseur de la droite israélienne, est également un proche du Premier ministre Benjamin Netanyahou.
D’après L’Usine Digitale, Friedman souhaiterait désormais positionner NSO comme un acteur “éthique” du renseignement numérique.
On peine à ne pas rire jaune…
Un peu comme si Mark Zuckerberg se proclamait défenseur de la vie privée !



