Et si votre portefeuille ne vous appartenait plus vraiment ?
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé, le 30 octobre 2025, qu’elle pourrait lancer un projet pilote d’euro numérique dès 2027, sous réserve que le cadre législatif soit bouclé d’ici 2026, comme révélé par un article de Reuters du même jour.
Selon des documents mis en ligne sur le site de la BCE, la mise en service complète pourrait intervenir en 2029 — avec pour objectif officiel de : « renforcer la résilience du système de paiement européen ». On ne peut plus clair…
Le pire est à venir ?
Mais derrière la façade du discours, les critiques affluent de toutes parts…
Les banques commerciales s’alarment autour du risque de pertes de revenus, les États-membres réclament un droit de regard sur les usages, et des voix s’élèvent pour dénoncer une monnaie traçable, programmable, potentiellement intrusive.
Le projet, vendu comme « complément au cash », s’inscrit dans un contexte où les cartes bancaires sont déjà majoritaires en France depuis 2024 comme évoqué dans une note de la Banque de France publiée le 26 septembre 2025.
Or, pour beaucoup, la logique est claire : quand l’argent devient numérique, il devient contrôlable, limitée, programmable. Et l’individu perd progressivement la maîtrise de son propre compte.
Alors oui, l’euro numérique peut servir l’innovation…
… mais si c’est au prix d’un portefeuille qui « pense à votre place », d’un mata-contrôle permanent, quel modèle société est-on en train de construire ?
                
                
									

