Vers un Big Brother européen parfaitement assumé ?
La Commission européenne a relancé en 2025 le projet controversé dit de « Regulation to Prevent and Combat Child Sexual Abuse (CSAR) », mieux connu sous le nom de Chat Control.
Objectif affiché : traquer les contenus pédopornographiques via les messageries chiffrées, comme évoqué dans un article de la RTS en date du 9 octobre 2025.
Enfin ça, c’est la bonne excuse pour faire passer la pilule !
Derrière ces belles intentions de lutte contre la pédocriminalité, c’est la vie privée de chaque citoyen de l’UE qui est visée.
En clair : ce sont toutes vos conversations, images et vidéos privées qui pourraient être automatiquement scrutées.
Comme le rappelle la RTS : « la proposition […] obligerait les services de messagerie comme WhatsApp, Signal ou Messenger à détecter les contenus pédocriminels. Pour ce faire, le mécanisme envisagé est le « scan côté client » : une analyse des images, vidéos ou liens directement sur l’appareil de l’utilisateur« .
Mais pas d’inquiétude : c’est pour votre bien…
Surveillance de masse ou protection des enfants ?
Sous la pression de 19 États-membres, l’UE envisage de rendre obligatoire le « scan » des messages avant chiffrement, ce qui revient à casser l’authentique confidentialité des applications de messagerie.
Les défenseurs de la vie privée sonnent l’alarme : on glisse vers une surveillance généralisée, incompatible avec l’article 7 et 8 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.
Alors, est-ce la fin de l’intimité numérique en Europe ? Ce texte jette un doute sur les véritables priorités : protection des enfants… ou contrôle des citoyens ?