Gilets jaunes : comment l’État a espionné leurs proches ?

Crédits photo : Shutterstock
Une révélation qui devrait faire du bruit !
Dans Le côté obscur de la force publié en 2023 aux Éditions Fayard, le journaliste d’investigation Vincent Nouzille révèle une surveillance inédite déployée durant la crise des Gilets jaunes.
“Jamais une surveillance aussi massive n’avait été déployée en France”, écrit-il en s’appuyant sur de nombreuses sources et témoignages évoqués dans l’ouvrage.
Selon lui, les services de renseignement ont utilisé un arsenal complet : écoutes téléphoniques, géolocalisation en temps réel, drones, filatures et infiltration d’entourages militants.
Objectif : anticiper les mobilisations, voire interpeller en amont. Un haut responsable confie : “Il fallait sauver la République. Nous avons donc ratissé large”.
En pratique, des centaines de citoyens sans antécédents auraient été surveillés. De quoi pousser un organisme comme Amnesty International à dénoncer de son côté “la criminalisation arbitraire de manifestants pacifiques” en 2020 !
Ce glissement d’une surveillance ciblée à une surveillance de masse fait des Gilets jaunes un véritable laboratoire sécuritaire : la France a testé sur son propre peuple les outils du contrôle social — avant de les généraliser, au nom de la “sécurité publique”.
Un laboratoire à ciel ouvert ?
La crise des Gilets jaunes n’est qu’un épisode du délitement de notre société.
Impunité des forces de l’ordre, pouvoir politique qui use et abuse de la force, scandales glissés sous le tapis…
Dans son livre, le journaliste Vincent Nouzille multiplie les révélations qui (curieusement) n’ont pas l’écho nécessaire.
Juste Milieu vous propose de découvrir toutes ces révélations dans une fiche résumé d’un ouvrage à ne surtout pas manquer !