Reconnaissance de la Palestine : une manipulation de Macron ?
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À la tribune de l’ONU, Emmanuel Macron a officiellement reconnu l’État de Palestine le 22 septembre 2025.
Cette décision a été saluée par l’Autorité palestinienne comme « historique et courageuse », comme le rappelle un article de BFM TV du 22 septembre 2025.
Pour autant, et comme souvent avec « Jupiter », il faut savoir lire entre les lignes…
En effe,t Macron a conditionné l’ouverture d’une ambassade française à la libération des otages israéliens et à l’instauration d’un cessez-le‐feu.
Et cela pourrait lourdement compliquer les choses…
Un geste sincère ou une stratégie politique ?
Les partisans de Macron présentent cette reconnaissance comme un acte de paix : une « solution à deux États » tant attendue, une diplomatie renouvelée, une France décidée à peser dans le monde.
Bref, que du positif à mettre au crédit du président français !
Cependant, des voix (moins entendues) critiquent ce mouvement comme une manœuvre destinée à redorer une image ternie, ou à faire diversion face aux protestations intérieures et à la montée des tensions internationales.
Sur ce point, il faut rappeler l’analyse proposée par Natha Deas et Enzo Tresso dans un article du 22 septembre 2025 publiée sur le site de Révolution permanente : « la France a passé les deux dernières années à soutenir Israël tout en réprimant la cause palestinienne« . Avant d’ajouter que cette reconnaissance « vise avant tout à forcer le mouvement palestinien à accepter la domination coloniale d’Israël« .
Et c’est du côté israélien que les critiques les plus dures à l’encontre de Macron se font entendre, sans grande surprise.
L’ambassadeur d’Israël en France, Joshua Zarka, a parlé de « manipulation de l’opinion » comme le rappelle un article de Yahoo ! Actualités du 21 septembre 2025.
Quoi qu’il en soit, ce geste officialisé par Macron ne transforme pas immédiatement les réalités sur le terrain : la démilitarisation du Hamas, la reconnaissance mutuelle, la construction d’institutions palestiniennes fortes restent des défis majeurs.
Affaire à suivre !
