Depuis le début de l’année 2025, au moins 56 femmes auraient perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint.
Ce chiffre catastrophique montre à quel point les violences conjugales doivent être un sujet de premier plan dans nos sociétés.
Et alors qu’Emmanuel Macron avait fait de la lutte contre les violences faites aux femmes la principale cause de son premier quinquennat…
… force est de constater que le changement est extrêmement lent.
Sur l’ensemble de l’année 2024, le collectif Féminicides comptait 94 victimes de compagnons ou d’ex violents.
Et d’après un rapport publié par les Nations unies, ce n’est pas près de s’arranger.
Le réchauffement climatique augmente-t-il les violences ?
En avril 2025, les Nations unies ont publié un rapport établissant un lien entre le réchauffement climatique et les violences conjugales.
La rédaction du Canard enchaîné s’est fait le relai de ce rapport dans un article du 20 août 2025.
On y apprend que “chaque augmentation de 1°C de la température mondiale est associée à une hausse de 4,7 % des violences conjugales”.
Lors des vagues de chaleur estivales, le nombre de féminicides augmenterait de 28 %.
Comment expliquer ces chiffres ?
Toujours d’après Le Palmipède, plusieurs symptômes physiques seraient en jeu.
“L’accélération du rythme cardiaque, l’augmentation de la pression artérielle et des niveaux de cortisol, l’hormone du stress” entreraient en compte en cas de température élevée.
Résultat : les conjoints violents seraient plus enclins à passer à l’action.
Ajoutez à cela “l’entassement des familles sous un même toit brûlant, une justice au ralenti, des services de l’État et un secteur associatif en sous-effectif”…
… et vous comprenez vite qu’aucune mesure n’est vraiment prise pour enrayer cette spirale infernale.
Encore un effet catastrophique du réchauffement climatique.
Attention toutefois à ce qu’il ne devienne pas un prétexte pour certains…
