Voiture à vendre : attention à l’amende de 750 €

Crédits photo : Shutterstock
Un pare-brise, un papier, un numéro de téléphone…
… et hop, vous voilà hors-la-loi !
Bienvenue en France, où même pour vendre votre vieille Clio, il faut demander la bénédiction de la mairie.
Vous l’ignorez peut-être mais selon un article de Capital du 1er août 2025, coller une affichette « à vendre » sur votre voiture peut vous coûter (très) cher…
…jusqu’à 750 € d’amende et la confiscation du véhicule !
Tout ça grâce à l’article R644-3 du Code pénal, qui assimile ce bout de papier à une exposition illégale de marchandises sur la voie publique.
Résultat : le citoyen qui espérait juste refourguer son break diesel est donc traité comme un camelot en fraude.
La mairie, passage obligé pour éviter les problèmes
La solution pour éviter cette amende ? L’autorisation municipale, pardi !
Formulaire, courrier recommandé, délai de quinze jours : trois étapes pour poser un papier sur une vitre.
Et encore, uniquement si la mairie daigne vous répondre…
Sinon, il vous reste la possibilité de garer la voiture dans votre jardin et d’y coller l’annonce…
… en espérant que des acheteurs scrutent vos rosiers !
Affiche interdite, autorisation obligatoire, courrier recommandé, etc.
Vendre une voiture en France n’est plus une transaction : c’est une épreuve administrative.
De la paperasse locale aux folies européennes
On pourrait sourire de ce type de règlement ubuesque qui transforme un pare-brise en terrain de délit.
Mais à force de se voir imposé de vivre dans ce bain de paperasse nationale, il ne faut pas s’étonner de voir les Français forcés à avaler des lubies bruxelloises.
Car quand on vient à devoir demander un recommandé pour coller un post-it « à vendre » sur sa Clio…
…comment s’étonner ensuite de devoir changer nos chaudières, nos aspirateurs ou nos habitudes alimentaires parce que l’Union européenne en a décidé ainsi ?
C’est justement ce que nous avons décortiqué dans notre dossier « Les idées folles de l’UE », disponible avec l’abonnement à notre revue d’actualités Juste Mensuel.
Un panorama sans filtre de ces mesures sorties tout droit des couloirs européens, entre bonnes intentions affichées et déconnexion assumée.