Tel-Aviv manifeste pour les otages, Israël prépare des frappes « décisives » à Gaza

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Quand la rue réclame la paix, l’État choisit la guerre.
Dimanche soir, Tel-Aviv a vibré sous les pas de milliers d’Israéliens mobilisés pour leurs otages, tandis que l’armée annonçait l’escalade.
Selon Le Télégramme du 18 août 2025, des dizaines de milliers de personnes, à l’appel des familles d’otages, ont défilé à Tel-Aviv pour réclamer un cessez-le-feu et la libération de leurs proches encore retenus à Gaza.
Ce rassemblement, l’un des plus importants depuis le début de la guerre à l’automne 2023, traduit une colère silencieuse mais massive.
Les manifestants, pancartes en main, ont clamé leur exigence : que le gouvernement privilégie la négociation et cesse la voie militaire.
Derrière chaque slogan, une frustration palpable, celle d’une population qui a l’impression de parler dans le vide.
Au fil des heures, la mobilisation a dépassé le simple message politique pour devenir le témoignage d’un ras-le-bol national.
Quand la rue réclame la paix et que l’armée frappe
Et pourtant, au même moment, l’armée israélienne annonçait un recentrage de ses opérations sur la ville de Gaza, visant le Hamas « de façon décisive ».
Le contraste est saisissant : des milliers de voix crient « assez ! », tandis que l’État répond « encore plus ! »
Entre la pression de la rue et l’inflexibilité militaire, la tension monte.
L’ironie illustre l’écart entre revendications civiles et décisions politiques.
Entre les cris de la rue et le fracas des armes, il faudra bien qu’un jour, quelqu’un tranche.
Visiblement, ce ne sera pas pour demain !