Israël : Gali Baharav-Miara censurée par Benyamin Netanyahou ?

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Benyamin Netanyahou semble vouloir tout tenter pour rester au pouvoir et faire taire les voix dissonantes.
Le 1er août 2025, Juste Milieu revenait sur les rapports des ONG B’tselem et Physicians for Human Rights Israel, parlant tous deux d’un génocide à Gaza.
Pour le Premier ministre israélien, comme l’affirmait un article de Libération dans un article du 29 juillet 2025, B’tselem est considéré comme “traître à la patrie”.
Et son gouvernement avait même parlé de taxer à hauteur de 80 % les financements issus de gouvernements étrangers pour les organisations israéliennes.
Là encore, Juste Milieu était revenu sur cette proposition.
Apparemment, les ONG ne sont pas les seules ennemies de Netanyahou et de ses comparses.
Sa nouvelle cible : la procureure générale Gali Baharav-Miara.
Une opposante à Netanyahou limogée !
Le gouvernement de Benyamin Netanyahou s’est trouvé un ennemi : le pouvoir judiciaire israélien.
Et il a décidé de s’y attaquer en remerciant Gali Baharav-Miara.
Cette dernière est considérée par la rédaction de Mediapart comme “le dernier rempart judiciaire contre les velléités illibérales de l’exécutif” dans un article du 5 août 2025.
Elle aurait notamment demandé “qu’une commission d’enquête indépendante soit mise sur pied sur les défaillances de l’État israélien lors des attaques du 7 octobre”.
Benyamin Netanyahou s’y est fermement opposé.
Gali Baharav-Miara a également refusé le report du procès du Premier ministre pour corruption.
Toutes ces interventions ont mené les ministres israéliens à voter “à l’unanimité le limogeage de la procureure générale”.
Et cette réaction n’a pas forcément plu en Israël !
Dès l’annonce du départ de Gali Baharav-Miara, des centaines de manifestants se sont rendus face à la résidence de Benyamin Netanyahou.
De son côté, plusieurs ONG ont saisi la Cour suprême.
Cette dernière a immédiatement bloqué la décision du gouvernement israélien.
Et elle a 30 jours pour rendre un verdict.
Affaire à suivre…