Exploitations d’enfants par des réseaux criminels : l’alerte de l’Unicef

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L’Unicef a été créée pour assurer les droits et la protection des enfants à travers le monde.
Avec ses antennes placées dans nombre de pays, l’agence de l’ONU est aux premières loges pour dénoncer les problèmes.
À titre d’exemple, elle a dénoncé le “blocus humanitaire” dont sont victimes des milliers d’enfants de Gaza.
Toutefois, l’Unicef n’est pas seulement engagée dans les pays en guerre.
En France, elle a tiré la sonnette d’alarme concernant l’exploitation d’enfants dans des réseaux criminels dans un rapport publié le 30 juillet 2025.
Vol, prostitution, trafic de stupéfiants…
L’organisation appelle l’État français à s’engager rapidement sur le sujet !
Un chiffre “largement sous-évalué”
Dans son rapport, l’Unicef compte 236 victimes d’exploitation criminelle mineurs en 2023.
Ces jeunes majoritairement “originaires d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est” tomberaient dans un “engrenage infernal” dénoncé par un article du Parisien du 31 juillet 2025.
Le quotidien parle notamment de “violences physiques, psychologiques et parfois sexuelles”.
Ces jeunes seraient ensuite contraints de se livrer à des actes de vol, de trafic de drogues ou de prostitution.
Et l’article du Parisien explique même : “Les mineurs sont contraints à consommer des psychotropes pour calmer froid et faim mais surtout faciliter leurs vols de touristes en les désinhibant”.
Un véritable fléau qui ressemble fortement à “une affaire de traite d’êtres humains”.
Le problème, c’est que même si l’Unicef a été capable de retrouver l’identité de 236 jeunes victimes…
… ce chiffre serait “largement sous-évalué, faute d’un dispositif national d’identification structuré”.
Rappelons qu’il y a quelques semaines, Juste Milieu évoquait (déjà) l’absence totale d’action gouvernementale face au fléau de la prostitution de mineurs.
Il serait peut-être temps d’agir et de trouver de vraies solutions pour protéger tous ces jeunes, non ?