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Fact-checking : quand Libération était payé par Facebook

Pendant plusieurs années, le volet fact-checking de Libération a été financé en partie par Facebook... à hauteur de 100 000 dollars en 2017 !
Fact-checking

Crédits photo : Shutterstock

La roue tourne pour nos amis fact-checkeurs

Les détenteurs de la vérité sont en bien mauvaise posture depuis la vidéo de Mark Zuckerberg

Le 7 janvier 2025, le fondateur de Facebook et dirigeant du groupe Meta, a expliqué vouloir mettre fin à la censure sur ses réseaux sociaux. 

Une déclaration qui en a surpris plus d’un, comme le montre l’article de Juste Milieu publié le même jour

En ligne de mire, on retrouve les fact-checkeurs, nos mousquetaires de la vérité. 

Si Zuckerberg va au bout de ses nouveaux engagements, c’est la fin d’une période dorée pour le fact-checking à travers le monde…

… une période même (très) dorée pour certains, commencer par Libération !

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Surprise générale et retournement de veste ?

Branle-bas de combat chez les fact-checkeurs

Après les déclarations fracassantes de Mark Zuckerberg, plusieurs d’entre eux sont montés au créneau pour défendre leur poste. 

C’est le cas de Tristan Mendès-France qui, sur X, a fait part de sa surprise et de sa colère, affirmant que le créateur de Facebook “s’Elon Muskise”. 

Et il est loin d’être le seul ! 

Un peu partout dans le monde, les vérificateurs de l’information s’insurgent face à la décision de Zuckerberg. 

Comment expliquer cette mobilisation ? 

Une piste de réponse se trouve dans un article du Figaro du 9 janvier 2025 qui explique que Meta payait jusqu’à présent des médias pour mener des actions de fact-checking

On peut notamment y lire que “Libération […] avait révélé avoir perçu une rémunération fixe de 100 000 dollars en 2017” de la part de Facebook ! 

Et rebelote en 2018 où le quotidien a touché pas moins de 245 000 dollars pour 249 articles

On avoisine les 1 000 dollars par article publié par Check News,  l’organe de vérification de l’information de Libération.

Vous l’avez compris…

… il semblerait que Mark Zuckerberg soit en passe de couper le robinet de la manne providentielle que représentait le soutien de Meta à nombre de médias, notamment du côté de l’Union européenne. 

Et forcément, ça fait grincer des dents ! 

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