La France soumise à Bruxelles : l’aveu de Bercy
La dépendance de la France vis-à-vis des exigences de Bruxelles devient difficile à dissimuler.
En 2023, on se souvient de l’épisode douloureux de la réforme des retraites.
Et ce n’est pas fini !
Au fil des mois, les personnalités politiques ont de plus en plus de mal à cacher ces liens de subordination…
… au point que même le ministère de l’Économie a été contraint de le reconnaître pour établir son budget 2025 !
Un budget français… pour satisfaire l’UE ?
Depuis le 16 juillet 2024, le gouvernement de Gabriel Attal est démissionnaire.
Il n’est censé s’occuper que des affaires courantes…
… mais entre la théorie et la pratique, il y a un véritable gouffre !
L’un des exemples les plus flagrants est celui du budget 2025, supervisé par Bruno Le Maire et validé par Gabriel Attal.
Un futur piège pour le successeur à Bercy puisque, d’après un article du Canard enchaîné du 14 août 2024, “au vu du déficit public, la nouvelle majorité ne pourra pas présenter un budget très différent de celui qu’il concocte”.
Un élément qui n’est pas sans rappeler la ruse d’Emmanuel Macron de faire porter la responsabilité de la crise économique au futur gouvernement.
Mais ce n’est pas le seul piège auquel devra faire face l’équipe du prochain Premier ministre.
En effet, toujours d’après le Palmipède, la crise économique devrait obliger les députés et les membres du gouvernement à valider le budget tel que présenté par Bruno Le Maire…
… car “la nouvelle majorité, quelle qu’elle soit, sera tenue par les exigences de Bruxelles”.
Et c’est vrai qu’entre l’ouverture d’une procédure pour déficit excessif et hausse des taux d’intérêt sur les marchés financiers, on peut difficilement imaginer qu’il en soit autrement.