Accord de plaider coupable : Julian Assange libre !
Rebondissement extraordinaire dans l’affaire Julian Assange !
Le fondateur de Wikileaks est connu pour avoir révélé de nombreux dossiers compromettants sur le gouvernement américain.
Conditions de vie des détenus de Guantanamo, crimes de guerre en Irak et en Afghanistan…
Dès 2010, les autorités américaines ont poursuivi Assange pour espionnage.
Caché au Royaume-Uni, il a été incarcéré dans le pays en 2019 et attendait son extradition vers les États-Unis.
Finalement, après des années de lutte et un accord de plaider coupable, Julian Assange est libre.
Une condamnation déjà purgée
Une partie de nos médias n’a pas hésité à s’insurger (à juste titre) de la détention d’Alexeï Navalny en Russie.
C’était oublier que, dans le bloc occidental, il y avait l’exemple peu glorieux du traitement infligé à Julian Assange.
Le lanceur d’alerte était détenu à la prison de haute-sécurité de Belmarsh, considérée comme le Guantanamo britannique d’après un article de Marianne du 25 juin 2024.
Mais Assange a passé un accord avec la justice américaine.
En acceptant de plaider coupable, il sera jugé au tribunal fédéral des îles Mariannes le 26 juin 2024.
Il devrait être condamné à 62 mois de prison pour “complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale”.
Mais ayant déjà purgé sa peine au Royaume-Uni, il devrait sortir libre !
Une décision saluée par le gouvernement australien, pays dont est originaire Julian Assange.
Comme l’évoque un article de Mediapart du 25 juin 2024, l’Australie aurait estimé que cette affaire avait “traîné en longueur depuis trop longtemps”.
Et en France ?
Un silence assourdissant
Si plusieurs pays ont fait entendre leur voix pour obtenir la libération de Julian Assange, la France a fait partie des grandes muettes.
Comme le rappelle l’article de Marianne du 25 juin 2024, l’Elysée n’a pas brillé pour ses prises de position claires dans cette affaire.
La raison ?
“Pas question de froisser le grand frère américain”.
Pourtant, sous le gouvernement d’Emmanuel Macron, un ministre aurait dû se sentir particulièrement concerné.
En effet, en février 2020, Éric Dupond-Moretti avait plaidé pour l’asile politique d’Assange, comme l’explique un article du Monde du 20 août 2020.
Entre-temps, le 6 juillet 2020, l’ancien avocat est devenu ministre.
Et toutes les demandes d’asile en France sont restées sans réponse.
Du côté d’une partie des médias, ce n’est guère mieux.
Marianne rappelle en effet que “des journaux comme Le Monde et Libération ont fini par le lâcher”…
… et que “Le Journal du soir, qui l’avait salué en 2010 comme le « héros de l’année », n’a pas hésité à évoquer ses « impasses », son prétendu aveuglement anti-américain, voire ses compromissions avec le régime russe”.
Si ce n’est pas un retournement de veste, difficile de définir ce que c’est…
Je vous adore Remy , je suis une vieille dame, retraitée , Bravo !