« Un arracheur de dents » : Macron tacle Netanyahou
Y aurait-il de l’eau dans le gaz entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou ?
Face aux tensions opposant Israël et la Palestine, la France voulait se montrer extrêmement prudente.
Comme le dit L’Express dans son article du 31 mai, elle refuse l’ouverture d’une nouvelle zone de conflit au sud du Liban.
Pourtant, la situation semble évoluer depuis l’intervention de l’Iran.
Le 13 avril 2024, la France a activé “sa base au nord-est d’Ammam pour intercepter les 300 projectiles dirigés vers Israël”.
Une ouverture des discussions entre le président français et le Premier ministre israélien ?
Rien n’est moins sûr !
Les Israéliens et la “gâchette facile”
“Benjamin Netanyahou est un interlocuteur pleinement légitime”.
C’est ainsi qu’Emmanuel Macron a parlé du Premier ministre lors de son intervention télévisée sur TF1 et France 2 le 6 juin 2024.
Il répondait alors à une question sur l’émission probable d’un mandat d’arrêt international de la Cour pénale internationale à l’encontre de Netanyahou.
Emmanuel Macron apportant son soutien à un dirigeant dont le pays est en guerre, rien de bien étonnant jusque-là…
Pourtant, les relations entre les deux hommes semblent loin d’être au beau fixe !
L’Express du 31 mai 2024 n’hésite pas à évoquer des conversations “éruptives”.
Ainsi, le 22 avril 2024, Macron n’aurait pas hésité à interpeller le Premier ministre israélien en lui disant : “Tu mens comme un arracheur de dents” !
Et côté israélien, ce n’est guère mieux.
Interrogé sur les relations franco-israéliennes, Netanyahou aurait répondu que “ce n’est pas si mal parce que ça ne pourrait pas être pire”.
Cerise sur le gâteau : le ministre israélien Benny Gantz aurait écrit à un intermédiaire en parlant de Macron : “Dis à tes copains qu’on est très nerveux et qu’on a la gâchette facile”.
Ambiance…
La France et Israël : histoire d’un chantage
Vous ne le saviez peut-être pas…
Mais entre la France et Israël, tout n’a pas toujours été simple.
Lors de la création du pays en lien avec l’Organisation des nations unies, la France n’avait pas une position franchement claire.
C’est pour cette raison que l’ONU est directement intervenue et a influencé le vote français !
Le représentant américain Bernard Baruch n’a pas hésité à mettre la pression à son homologue français, Alexandre Parodi.
L’aide pour la reconstruction de la France au lendemain de la deuxième Guerre mondiale était en jeu.
De quoi comprendre le soutien français à la création d’Israël ?
C’est ce que vous pourrez découvrir dans le nouveau numéro du Banquet, à découvrir dès maintenant !