6 raisons d’installer des cuves de récupération d’eau de pluie
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Qui dit autonomie en eau, dit récupération d’eau de pluie !
C’est un excellent moyen de faire des économies.
Et ces temps-ci, ce n’est pas négligeable…
Pour récupérer et stocker de l’eau de pluie, rien ne vaut les fameuses cuves de 1 000 litres.
Pourquoi avoir une cuve de récupération d’eau de pluie ?
Quand on a un jardin, récupérer de l’eau de pluie, ce n’est pas compliqué.
Par contre, stocker cette eau et s’assurer des réserves sur le long terme, c’est une autre histoire !
Ça demande une installation spécifique.
La solution : les cuves de récupération d’eau de pluie de 1 000 litres !
En respectant les bonnes conditions de conservation, ces cuves permettent :
– d’arroser son potager, abreuver ses animaux, nettoyer ses outils, etc. ;
– se constituer une réserve d’eau potable (à condition de prévoir en parallèle un système de filtration efficace, type Berkey).
En plus de devenir plus autonome, on économise !
6 raisons de choisir des cuves de 1 000 litres
Ce type de cuves est fabriqué pour l’industrie où elles servent à transporter des matières liquides.
Elles sont aussi très prisées des autonomistes.
Voici les 6 principales raisons.
1 – C’est de la bonne qualité !
Il n’y aura pas de surprise avec ces cuves.
Elles tiennent au moins 10 ans, voire plus si elles sont protégées des rayons du soleil, du froid et des chocs.
2 – Côté prix, elles sont accessibles
Produites en masse et utilisées dans le monde entier, elles se trouvent à des prix très intéressants.
Il faut compter entre 90 € et 150 € (hors livraison) selon les modèles et les revendeurs.
C’est simple, elles ont le meilleur rapport qualité/prix du marché !
3 – Ce sont des modèles standard
Même si les cuves de 1 000 litres sont fabriquées par des entreprises différentes, elles ont malgré tout toutes les mêmes dimensions et partagent des caractéristiques identiques.
Pas besoin de perdre son temps à mesurer ni à comparer les tailles et les volumes, il n’y aura pas de mauvaises surprises à la livraison.
Ce sont :
– des citernes en plastique ;
– à la contenance de 1000 litres ;
– posées sur un support robuste : plastique, bois, métal ;
– entourées d’une grille protectrice ;
– avec une grande ouverture en haut et une plus petite en bas.
Pour récupérer l’eau de pluie, l’ouverture du haut accueille la gouttière et celle du bas, un robinet.
Voici les dimensions des cuves de 1 000 litres :
– longueur : 1,2 m ;
– largeur : 1 m ;
– hauteur : 1,5 m.
Poids (à vide) : environ 50/60 kg
La seule chose qui change entre les différents modèles, c’est la qualité du support et de la grille protectrice.
4 – Elles sont empilables les unes aux autres
Pas d’inquiétude, elles sont faites pour ça !
Ce sont des cuves à usage industriel et dans les entrepôts ou les usines, la place coûte cher.
5 – Elle sont connectables
Une cuve de 1 000 litres c’est bien, mais avec un grand jardin ou dans une région régulièrement soumise à des canicules, il faut voir plus grand.
Chez moi, j’ai 3 cuves de 1 000 litres reliées entre elles.
Et si mes besoins augmentent dans quelques années, j’en rajouterai simplement une.
6 – Elles sont très facilement modulables
Comme ce sont des modèles standards, il existe une multitude d’accessoires pour :
– les relier entre elles ;
– poser différents types de robinets ;
– adapter des tuyaux de différents diamètres ;
– etc.
J’ai acheté les miennes sur le site multicuves. Mais il en existe beaucoup d’autres.
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4 conseils pour optimiser ses cuves de récupération d’eau
Une fois l’eau récupérée dans les cuves, il faut la stocker dans de bonnes conditions ! Sinon, elle deviendra vite inutilisable.
Voici 4 conseils pour la conserver dans la durée.
Conseil 1 : Place un filtre sur l’arrivée d’eau
Si la cuve est reliée au toit, il y a de grandes chances pour que l’eau draine des feuilles, de la mousse et d’autres déchets organiques.
Sans rien faire, un dépôt va rapidement se former au fond de la cuve et l’eau perdra en qualité.
Pour éviter ces dépôts, il faut placer deux filtres :
– Le premier directement dans tes gouttières, pour les gros débris ;
– Le deuxième dans la cuve, pour retenir les plus petits déchets.
Conseil 2 : Protège tes cuves du soleil !
Ne pas protéger son eau des rayons du soleil, c’est s’exposer à la prolifération rapide des micro-organismes et des algues.
En grande quantité, ils peuvent rendre l’eau inutilisable, même pour le jardin.
Pour protéger ses cuves, il faut les installer à l’ombre, les recouvrir d’une bâche ou d’un plastique opaque.
Il existe même des cuves spéciales en plastique noir, elles sont plus chères, mais très efficaces !
Conseil 3 : Fermer complètement l’ouverture du haut
Une petite ouverture sur le dessus, même de quelques centimètres, peut ramener des débris de toutes sortes à l’intérieur de la cuve. Y compris des animaux…
C’est moyennement agréable de retrouver un mulot flotter dans ta réserve d’eau.
Conseil 4 : Fais attention aux températures négatives
Le gel, comme le soleil, peut sérieusement endommager les cuves de récupération d’eau de pluie.
Les fabricants recommandent de vider la cuve et de retirer tous les accessoires en cas de température négative.
Dans la pratique, tant que les températures ne sont pas extrêmes, les cuves peuvent être utilisées.
Par contre, il faut prendre 2 précautions :
– La cuve ne doit pas être remplie à plus de ¾ ;
– Si la couche de glace devient vraiment épaisse, mieux vaut la vider et retirer le robinet (c’est la partie la plus fragile).
Enterrer les cuves, pour ou contre ?
Il y a deux grands avantages à enterrer les cuves.
1 – Elles sont totalement protégées du soleil ;
2 – Si elles sont à plus de 40 cm de profondeur, elles ne gèleront pas en hiver.
Mais il y a aussi quelques inconvénients…
1 – Il faut creuser très profond ! Pas simple à faire avec une seule pelle…
2 – Il faut utiliser une pompe pour récupérer l’eau, électrique ou manuelle.
3 – Le trop plein peut être compliqué à gérer.
Au vu de l’investissement et des inconvénients, c’est pour moi une solution intéressante uniquement pour stocker de l’eau potable.
Où acheter les cuves les moins chères ?
Des cuves quasiment neuves à des prix très intéressants sont revendues par l’industrie agroalimentaire (après les avoir importées et rapidement utilisées, elle ne sait pas toujours quoi en faire).
Mais attention ! Il faut bien se renseigner sur ce qui se trouvait à l’intérieur avant de les utiliser en cuve de récupération d’eau de pluie.
Les anciens contenus ne doivent pas présenter un risque pour la santé.
Mes cuves, par exemple, ont servi à transporter du glucose pour une usine de bonbons.
Dernier conseil, mieux vaut privilégier des contacts locaux, le transport coûte cher.
Qui est Antoine Ledu ?
Passionné de survie et d’autonomie, Antoine Ledu lance en novembre 2020 le projet Apprendre Préparer Survivre.
À travers sa newsletter gratuite, Antoine délivre des stratégies concrètes pour aider ses lecteurs à développer leur résilience et faire face aux différentes crises du quotidien.
De nombreux sujets sont abordés :
– l’autonomie alimentaire avec le stock de nourriture, la conservation des aliments, le potager, les plantes sauvages… ;
– la survie physique avec le sac d’évacuation d’urgence, le secourisme, le matériel indispensable, etc. ;
– la survie financière avec l’or, l’argent, les crypto-monnaies,… ;
– l’autonomie en eau et énergie à travers les expériences d’Antoine dans sa BAD (Base autonome durable).
Et bien d’autres thématiques indispensables pour se protéger et protéger sa famille.
Ne pas oublier que si ces réserves d’eau de pluie ne sont pas correctement protégées, les moustiques tigre vous envahiront en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Pour çà il ne doit y avoir aucun moyen pour le tigre d’accéder à l’eau _il faut savoir qu’il est capable de descendre de 3 mètres dans un tuyau pour pondre_. Attention donc, nous en avons fait la mauvaise expérience ; nous avons dû mettre des tissus filtrants spécifiques (en jardinerie) sur tous les accès possibles …. et ils sont plus nombreux qu’on ne le pense.
Je voudrais qu’on m’explique en quoi stocker de l’eau dans des cuves, peut éviter une potentielle sécheresse ? Je dirais même plus, toute l’eau stockée ne va pas s’évaporer et donc diminuera le volume des pluies.
Et puis tout cela part d’une idéologie du pire, selon laquelle il va y avoir de la sécheresse et que tout le monde va mourrir, comme pour les « prédictions » du nombre de morts du Covid.
Pour rappel, des pseudos spécialistes nous avaient prédit il y a 20 ou 30 ans des disparitions d’iles et submersions de villes côtières. Il est très facile d’aller sur le site de l’ESA (Agence Spatiale Européenne) de chercher le satellite Copernic Sentinel 6 qui mesure l’élévation de 95% des mers et océans et oh, surprise, cette élévation n’est que de 3mm par an !
Et surtout n’oublions pas que le circuit de l’eau (programme de primaire à mon époque) est un circuit fermé. L’eau ne se perd pas dans l’espace et ne disparait pas de la terre.