20 000 mineurs prostitués en France : le drame invisible
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Manque de moyens et de personnels, défaillances, impuissance des éducateurs…
Les scandales autour de l’Aide sociale à l’enfance (ASE) se multiplient.
Le 20 décembre 2022, Juste Milieu évoquait une enquête ouverte par le parquet de Chartres contre une structure qui recueillait des enfants issus de l’ASE.
Et dans un article du 24 septembre 2024, un journaliste du Parisien a mis en lumière un autre drame qui touche de près l’institution: la prostitution des mineurs en France.
15 000 mineurs issus de l’ASE
C’est un chiffre qui fait froid dans le dos.
Aujourd’hui en France, près de 20 000 mineurs se prostituent.
Et parmi tous ces jeunes, 15 000 mineurs seraient issus de l’ASE.
Un “chiffre noir” et, derrière, un immense scandale…
… contre lequel rien ne se passe.
Selon la porte-parole d’une association d’aide aux victimes, Héma Sibi, “certains [éducateurs] ne signalent même pas des faits de prostitution”.
Et le témoignage de la mère d’une jeune fille prostituée et dépendant de l’ASE enfonce le clou.
Elle révèle : “l’ASE sait que ma fille est dans un réseau de prostitution mais n’a rien fait non plus”.
Une explosion depuis le Covid ?
Si la prostitution des mineurs ne vient pas de naître, elle a, en revanche, explosé ces dernières années.
Interrogée par Le Parisien, une membre de l’association Agir contre la prostitution des enfants, Hélène David, révèle que la crise sanitaire liée au Covid-19 a été un tournant.
Les jeunes ont été de plus en plus présents sur les réseaux sociaux…
… comme les proxénètes.
Et ce n’est pas tout !
Outre cette expansion, l’âge des jeunes qui se prostituent est également en baisse.
Si la majorité des adolescents ont environ 15 ans, Hélène David évoque une augmentation des cas de prostitution à 13 et même 12 ans !
Le tout dans le silence assourdissant des autorités politiques qui, espérons-le, prendront conscience de l’ampleur du drame qui se joue sous nos yeux.
Si les sévices sociaux servaient à quelque chose de positif ça se saurait…
Je vous invite à travailler en protection de l’enfance… vous y comprendriez que là aussi, comme bien des professions on ne donnent pas les moyens aux gens de faire leur travail comme il faut… Que là aussi la politique du chiffre s’applique… et le pire est à venir car à ce triste constat s’ajoute quotidiennement un je-m’en-foutisme ambiant où l’éthique professionnelle se réduit à peau de chagrin…
La réalité de nos sociétés basées sur la réussite individuelle et des valeurs financières et comptables relèguent en seconde zone les valeurs humaines… Quand érige-t-on en modèle les valeurs humaines et respect de l’autre??? Une ou deux fois par an pour le Téléthon ou les restos du coeur et encore c’est pour faire la manche avec classe… Aidez votre prochain personne ne vous remettra une médaille… détournez des fonds publics et Macron vous remettra la légion d’honneur…. voilà la réalité … Ne nous trompons pas de cible s’il vous plaît ! Regardons la lune plutôt que le doigt peut-être que les gouvernements arrêteront de nous prendre pour des imbéciles !
Parfaitement d’accord avec vous, en particulier pour l’état des services sociaux!!
La macronie deteste le « social » tout comme elle déteste les pauvres dont elle supprime ou diminue les aides pour toujours en donner plus au copains du cac40 ou à zelenski!
Le milieu de la prétendue protection de l’enfance nous le connaissons bien au CEDIF, cela fait 15 ans que nous sommes à l’écoute des familles, des enfants, des sociologues, mais aussi que nous recevons des remontées de cadre de l’ASE dont Antigone qui s’exprime sur notre site.
Je peux vous dire que les relents syndicaux du discours de « Alexis » auquel s’ajoute le tropisme antifamilialiste expliquent bien ce que les gosses et les familles vivent.
Alors disons-le la prétendue aide sociale à l’enfance ce sont 10 milliards d’euros pour des placements à outrance dont de nombreux placements abusifs, c’est un cocotte minute dans laquelle les gamins subissent et où la loi du plus fort s’exerce.
Prenez davantage aux contribuables, désarmez davantage les parents de leurs prérogatives éducatives et ce seront vos enfants même qu’ils placeront, sans souci de ce qu’ils puissent tomber dans la prostitution.
La réponse est en partie budgétaire oui, il ne faut pas financer des structures qui foutent en l’air des mômes qui n’ont tien à y faire, il faut sanctionner pour défaut de surveillance ceux qui laissent les gosses tomber dans les trafics; ce ne sera possible que si l’on met fin aux placements abusifs afin que la tâche ne soit plus aussi écrasante….
Je cite la fin du texte…
[Le tout dans le silence assourdissant des autorités politiques qui, espérons-le, prendront conscience de l’ampleur du drame qui se joue sous nos yeux.]
Ils savent parfaitement ce qui se passe car tout ce qui arrive dans le pays à tous les niveaux est la conséquence de leurs décisions, conséquences qu’ils n’assument pas et n’assumeront jamais et dont il n’ont surtout rien à foutre!! Les merdias qui minimisent les agressions, les meurtres et autres joyeusetés ne risquent pas non plus de faire leur travail d’information car cela gênerait les politicards asservis à wonder La Hyene!!!